Simplication

des procédures, des formulaires, des objets et des concepts

Diminuer la demande de soins

Rédigé par dir 15 commentaires

 

Pénurie des soins ! Voilà un bon sujet, mariant actualité et simplification. En un bel effet ciseaux, la demande explose alors que l'offre médicale s'amenuise. La pénurie qui en résulte désigne le couple patient-soignant qui attise la demande comme dans une réaction nucléaire.

Le but est donc de contraindre la demande de soins. Et si le verbe créait une répulsion, la langue de bois fournirait réorienter ou recadrer. 

Deux colonnes, l'une pour s'occuper de  l'âme et l'autre de la matière. Déjà ça balance bien. 


Dans la colonne matière, se retrouvent les protocoles en expansion et  les dépenses. En effet une contrainte sur les protocoles élimine les certificats superflus, élargit le délai entre les consultations récurrentes et tempère le déploiement de la panoplie d'examens. 

La contrainte sur les dépenses préconise un reste à charge pour tous et une modération des dépassements d'honoraires.


Dans la seconde colonne, l'âme, il est question de contraindre les libertés et les esprits. Cela attire la controverse. Mais la liberté ne serait pas outragée par le rejet des consultations en doublon, les services d'urgence dévolus aux seules urgences et le confort un peu relégué. 

Pas plus de  crainte si les esprits se renforcent d'une hygiène de vie, de résistance aux premières douleurs, d'un éloignement des séductions de l'industrie pharmaceutique et de calme aux précautions érigées trop en principe.

 

Ce ne sont pas de grands bouleversements et Soleil vert reste une fiction. Demeure l'incertitude qu'un système libéral soit facile à contraindre. 

 

 

 

 

Travaux préparatoires

 

Seuil de sous-médicalisation = 2,5 consultation/an

 

 

 

        Regrouper

                         Rejeter

                    Remplacer

 

Hors du temps

Constituer des filières (par caisse) 

Parcours de soins                                

dossier médical de soins

Durée

Régulation des prix,franchise

Droits limités de rembourst (contrainte)


Limiter les soins accordés aux non-nationaux

Établir des statistiques

Soleil vert, inciter au refus de soins

Orienter vers la ruralité, vers tourisme médical

 Auto-médication

Esthétique par psychologie

 

Temps long

Apprentissage

Bilan (forme) etanticipation

Moins d'action (pas de prise de la tension)

Pas de certificats inutiles

Moins de tâches administratives, 

Espacement du renouvellement      

Cycle de base

Prévention

Régulier

Test (anticipation)

Lieu de consultation (permanence)

Travail en équipe

 

Chasse aux doublons

Pénalité si rdv non honoré

Médecin aux mains nues

Infirmier IPA (spécialisé)

Informatisation, IA

Surveillance

Détection

Enquête

Alerte

   

Spécialiste

Immédiat

Tri

Détection de l'ultra consommation

Éducation 

Dispatcher

Pas de rdv direct avec spécialiste 

Urgence

 

Classé dans : exemple Mots clés : aucun

15 commentaires

#1  - Guy a dit :

En effet, l'idée de diminuer la demande de soins est très bonne, c'est
celle qu'avait imaginée Fernand Reynaud dans son sketch ''l'augmentation"
et dans lequel un patron propose de trouver un hôtel moins cher que celui
où habite son employé qui lui demande une augmentation.
À part cette idée géniale, je ne vois rien à suggérer qui pourrait
améliorer la situation.
Quant au soleil vert, espérons qu'il y en aura pour tout le monde le jour
où nos enfants en seront là
En attendant ..... Portons-nous bien

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#2  - Marc a dit :

Ici en Macédoine c'est simple : 3 RV non honorés, tu ne peux plus prendre
RV. C'était difficile d'y réfléchir un peu avant et de prendre de telles
décisions.

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#3  - Armand a dit :

Probablement
d’une façon involontaire, les « précaires » se trompent de porte. L’enfant
aux urgences pour un petit bobo, c’est la facilité : ici on nous écoute, on
nous parle gentiment, et en plus c’est gratuit

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#4  - Khalid a dit :

La logique du paiement prime sur la prise en charge médicale. 

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#5  - Sinai a dit :

Ici, certaines fois, ce n'est pas tres simple, par exemple pour les spécialistes. Il y a plusieurs caisses maladies différentes et chacun choisit sa caisse et doit donc consulter  les médecins de sa caisse. et le médecin, il est salarié de la caisse et par exemple, pour les petites villes, certains spécialistes sont chaque jour dans une ville differente et consultent dans un cabinet de la caisse. 

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#6  - Serge a dit :

J'ai un symptôme.... Alors je fais mon petit diagnostique et je prends le traitement qui en découle. Souvent ça marche. Parfois échec. Il me faut donc un professionnel. Ça tombe bien dans mon pays l'accès aux soins est un droit et c'est gratuit. En plus il y a beaucoup de médecins qui sont dévoués et qui répondent rapidement à mon appel. Le grand argentier se dit que tout ça coûte cher. Pas de problème : on va former moins de professionnels de santé, on va diminuer les stocks de matériel de santé, on va confier la fabrication de ce matériel à l'étranger ; dans le même temps, on conforte l'électeur dans son égocentrisme et le désintérêt du travail. Rapidement pénurie de médecins et de paramédicaux, pénurie de médicaments et de matériel médical.

Solution : optimisation de l'offre de soins : formation de médecins de paramédicaux des ingénieurs, de chercheurs qui travailleront avec conviction. Ça prend du temps et ce n'est pas gagné. Il faudra donc une grosse carotte (rémunérations prestige ) Ne pensons même pas au bâton.
Deuxièmement : délégation de tâches à des paramédicaux. Mais quel patient accepterait de confier sa vie à un sous médecin : exemple diagnostique d'une douleur abdominale ?
Troisièmement travail en équipe : c'est déjà fait chez les spécialistes ou les assistants sont pris en charge par la caisse de sécurité sociale. Un médecin généraliste accepterait un assistant pour les tâches administratives et de soins sous son contrôle et sa responsabilité . Mais comment serait-il rétribués : majoration de l'acte médical ou prise en charge directement par la sécurité sociale.
Quatrièmement, informatisation : certains actes médicaux peuvent se faire à distance par informatique et télétransmission : mais ça reste un acte médical qui prend du temps et engage la responsabilité du médecin donc facturation.
Cinquièmement : organisation de la permanence des soins et de la hiérarchie de prise en charge médicale : regroupement de plusieurs médecins afin d'assurer une présence permanente dans un cabinet de groupe. Un forfait de nuit et le week-end sera nécessaire. Il faudra prévoir une période de récupération le lendemain nécessitant financement et personnel médical.
Sixièmement : formation permanente des médecins exemple : une semaine par an pour remise à niveau : diagnostique traitement acte d'urgence petite chirurgie. Reconnaissance de ses actes techniques légalement et financièrement.

Demande de soins : obligation de suivre un parcours de soins : en première intention médecin généraliste sur rendez-vous. Sans rendez-vous ou à domicile si urgence. Nuit et week-end en cabinet de garde uniquement pour Urgence vrai. Si urgence vitale urgences hospitalières mais uniquement après accord du médecin généraliste ou du centre 15.

L'accès aux spécialistes se fera sur indications du médecin généraliste : en effet un symptôme peut concerner un spécialiste pas toujours évident. Sinon facturation et non remboursement de l'acte. Si consultation de plusieurs médecin généraliste ou spécialiste remboursement uniquement du premier donc nécessité du dossier personnalisé médical pour aide et contrôle, enfin éducation des patients à l'école par la télévision par Internet. Et pourquoi pas une franchise de 50 € pour la première consultation concernant toute nouvelle pathologie .

Affaire à suivre de vive voix.

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#7  - guichet du Savoir a dit :

https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/133854

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#8  - Thierry a dit :

Je comprends la "galère" que vivent beaucoup de gens en province pour obtenir un RDV medical.
A Versailles, et à Paris (ou sa proche périphérie) le problème de la disponibilité des praticiens ne se pose pas ou presque pas.

Pour autant, on ne peut conseiller aux populations vieillissantes et médicalement vulnérables de s'installer dans les grandes agglomérations
car la qualité de vie est bien inférieure à celles des villes moyennes du Sud et/ou du bord de mer et leur santé en serait directement affectée.

Bref, il vaut mieux se soigner préventivement et espérer ainsi vieillir en bonne santé dans un cadre agréable mais ce n'est pas toujours gagné !

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#9  - Philippe a dit :

Tout est déjà presque dit dans les commentaires ainsi que dans le plan des idées qui les précède.

Peut-être quelques miettes :

- Donner plus d’ampleur à ce qui est en train de se développer en particulier pour la ruralité (remise en place des « dispensaires », multiplication des « maison de santé », médecine mobile (tournées de camions médicaux),…

- Revalorisation de la Médecine (augmentation du tarif des consultation donc du revenu des professionnels de santé, réduction de leur temps de travail donc amélioration de leur qualité de vie, meilleure écoute de leurs propositions par les autorités, …). Avec un meilleur revenu et un temps leur laissant plus de liberté, on rendra les métiers de la santé plus attrayants. Ceci ajouté à un « numerus clausus » moins réducteur (voire castrateur), permettra d’augmenter sensiblement le nombre de médecins et de soignants.

A noter que ce qui est gratuit est néfaste : donc faire contribuer chacun, à la mesure de ses moyens, au financement d’une Santé de qualité.

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#10  - Patrice a dit :

**Diminuer le besoin en agissant préventivement sur les facteurs de maladie :
Veille sanitaire,
encourager les bons comportements sanitaires,
Encourager / favoriser la pratique du sport,
Communiquer sur les risques liés au addictions (drogue, tabac, alcool, sexe, écrans, …).

**Réduire l’offre de soins au strict nécessaire
Moins rembourser les médicaments (sauf cas sociaux reconnus)
Empêcher les rendez-vous répétitifs chez des médecins différents

**Sanctionner les comportements déviants des usagers.
Déléguer les tâches médicales hors cabinets de médecins (vaccination, délivrance de certificat de pratique du sport, renouvellement de médicaments pris « à vie », …)

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#11  - Catherine a dit :

J’ai trouvé dans la Gazette de Montpellier ce site, qui invite les habitants d’Occitanie
à s’exprimer pour obtenir de meilleures solutions de santé.

https://jeparticipe.occitanie.ars.sante.fr/

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#12  - Catherine L a dit :

Mais cela ne pas empêché de penser au thème et franchement je n'ai pas beaucoup d'idées ... sauf d'augmenter le nombre de médecins !!

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#13  - Claude a dit :

, je me suis autoriser un léger
délire...

Depuis sa naissance tout être humain est pourvu d’ un fichier sur lequel
sont enregistrés au jour le jour tous les actes médicaux , diagnostics,
ordonnances, opérations .
Par un système de capteurs qu’il porte à demeure sur lui toutes les données
d’observation du bon fonctionnement de son corps sont enregistrées
journalièrement sur son fichier.
Un système d’Intelligence Artificielle travaille sur deux aspects
une synthèse des aléas susceptibles de se produire à l’analyse des données
( prospectives)
un suivi des enregistrements journaliers signalant un dysfonctionnement.

A partir de ses données croisées avec des millions de cas suivis par le
système d’Intelligence Artificielle, le dit système pose son diagnostic et
oriente le « malade » vers la solution la plus susceptible de le soigner.
C’est le diagnostic machine qui détermine l’urgence.

L’ensemble du corps soignant est connecté, et par la charte qu’il a signé
avec le système traite chronologiquement les cas qui lui sont adressés.

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#14  - Danielle a dit :

Comment diminuer la demande de soin ? En restant en bonne santé: alimentation, activité physique et mentale soit: "Une meilleure éducation à la santé"

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#15  - Marc a dit :

Mon avis est qu'il faudrait commencer par faire une analyse des procédures pratiquées et des outils utilisés dans d'autres pays et de leurs résultats. Avant de réinventer la roue et/ou de mettre en place des expérimentations déjà réalisées ailleurs. D'ailleurs si on procédait ainsi dans chaque domaine, la France n'aurait pas le retard qu'elle a. Sans doute faudrait-il d'abord nous débarrasser de notre suffisance !

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