Simplication

des procédures, des formulaires, des objets et des concepts

apocalypse en rudologie

Rédigé par dir 22 commentaires
Nous aurons tout essayé. Nous aurons bu l'eau du robinet, acheté nos pâtes en vrac ou dans les mêmes contenants, fini scrupuleusement nos assiettes ; nous aurons entreposé nos petits déchets et les aurons portés à la bonne poubelle, la jaune, la verte ; nous aurons composté, broyé et déchiré les cartons. Nous aurons réparé, recyclé. Nous aurons dénoncé les entreprises qui provoquent l'obsolescence, celles qui trop emballent, les scélérates qui déversent et les mafieuses. Nous aurons déploré que rien n'avance sans la peur des amendes ou des taxes, reporté les espoirs sur l'éducation, le jeu et l'exemplarité. 
 
Inéluctablement augmenteront les ordures
en parallèle au confort recherché et en proportion d'une population qui croît. 
 
On pourrait s'en foutre ! Imaginer que les ordures d'aujourd'hui seront nos prochaines ressources et continuer à jouer à cache-cache en mer, sous terre, sur Mars ou en Inde. 
Reconnaissons tout simplement que nous sommes la seule espèce à produire des déchets et qu'ils font ainsi partie de notre cerveau où se développe l'appropriation et où naît le syndrome de Diogène. 
 
À peine aurons-nous diminué les plastiques que surgira le fatras du numérique, ses photos inutilisées, ses vieux courriels conservés sur des serveurs lointains. 
 
Alors formulons les vœux de trouver la fusion nucléaire, source perpétuelle de nos conforts !
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22 commentaires

#1  - Hatim a dit :

pour contribuer de loin à votre futur échange, je te signale qu'en ma qualité de président du conseil syndical de notre résidence (dont je suis le plus ancien occupant à titre personnel et professionnel), nous avons fait installer un tri sélectif passablement rigoureux et, cet été, un composteur dans notre mini parc. Et nous nous efforçons de veiller au respect de cette "logistique citoyenne", dans une résidence occupé à 75%... par des étudiants et de jeunes actifs !

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#2  - Christine a dit :

Voilà un 1er jet autour de la collecte.

- supprimer les emballages ou les rendre recyclable.
- construire des appartements avec des cuisines assez grandes ou des loggias intégrant la possibilité de gérer correctement plusieurs poubelles.
- harmoniser les codes couleurs des bacs de tri.
- simplifier le tri au niveau de l'usager avec seulement 3 choix: recyclable matières sèches, recyclable matières organiques, non recyclable. Le tri du recyclable se faisant au niveau d'une usine de tri.
- rendre facilement accessible les lieux de collecte et les maintenir en état de propreté.
- afficher les consignes de tri dans les locaux de containers/bacs de tri.

- mettre en place un système pour les PME qui les encouragent à recycler plutôt que tout mettre en déchet non recyclable ou en décharge sauvage.

Plus largement, sachant que le traitement des ordures est géré par les agglos ou CC, imposer les mêmes règles à toutes si ce n'est pas encore le cas.

Et enfin, pour la motivation:
- éduquer, informer.
- veiller à ce que les entreprises privées qui achètent les déchets en vue de les recycler ne déversent pas des tonnes de déchets, non utilisables selon leurs propres critères, sur les plages où dans les déserts du sud! (exemple du textile). Ça éviterait d'entendre "ça ne sert à rien de trier, ça termine de toutes façons en déchets".

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#3  - Ghyslaine a dit :

Et bien, consommer le "en vrac", réutiliser ses propres contenants pour ce faire, comme chez Citizen market,

https://www.facebook.com/CityZenMarket.

Se remettre à cuisiner, pas forcément au quotidien, pour éviter le tout prêt emballé et congeler des portions. Idem pour le pain. Diminuer sa consommation de viande, en particulier celle des supermarchés, emballée à l'excès.

Privilégier les boissons en version vrac aussi, les contenants en verre, les filtres pour robinets.

Sensibiliser les autorités du domaine alimentaire en ne consommant pas les produits emballés.

Programmer des feux de la saint Carton et danser autour une fois par mois.

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#4  - Marc a dit :

Cette simplification s'intéresse-t-elle aussi au monde politique ?

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#5  - Armand a dit :

Le sujet est à prendre au sens « propre », bien entendu
il est probable que je ne proposerai aucune idée par courriel car le sujet est de nature à permettre à tous de s’exprimer avec pertinence

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#6  - Claude a dit :

La simplification en aide à la diminution des ordures, déchets et rebuts.

Une proposition susceptible de contribuer à limiter les contenants pour les boissons alimentaires et liquides d’entretien ménager... Conséquence directe :en retrouver un peu moins dans la nature...

La multiplication de la nature des contenants pour les boissons alimentaires et liquides d’entretien ménager et de leur formes, trouvent des justifications diverses : Économie de production et rentabilité, résistance des matériaux, réduction du poids, du volume, le transport, favoriser la vente par le marketing ( les formes), facilité d’utilisation et de rejet après usage...
Prenant en compte tous les éléments précédents, un contenant s’est développé plus que tout autre : le contenant plastique.

Il participe à l’augmentation des volumes de déchets devenus source majeure de pollution.

« La production de déchets plastiques est considérable : chaque année, plus de 280 millions de tonnes de produits en plastique utilisés pendant une courte durée sont jetées. 40% de tous les plastiques produits sont jetés au bout d'un mois. Une fois que les plastiques deviennent déchets, 10% seulement sont véritablement recyclés à l'échelle mondiale, 46 % des déchets plastiques sont mis en décharge et 32% finissent dans la nature et notamment dans l'Océan.
Contrairement à d’autres matériaux, le plastique n’est pas biodégradable. Il peut mettre jusqu’à des centaines d'années pour se décomposer, ce qui signifie qu’après avoir été jeté, il s’accumule dans l’environnement de façon critique.
Cette pollution asphyxie les espèces marines, a une incidence négative sur les sols et empoisonne l’eau souterraine, et peut avoir de graves répercutions sur la santé ».

Une proposition de simplification qui en vaut une autre… ( rejeter, remplacer , regrouper)
Et si nous revenions aux contenants en verre ?
Avantages : il se réemploi et il se transforme.
Pour favoriser son retour dans le circuit du réemploi on remet au goût du jour la consigne.

Afin d’apporter un plus notable il suffirait d’en réduire la forme et dans mutualiser l’usage.
Une seule forme ( à définir)
5 volumes 1 litre, 0,75 l, 0,50 l, 0,33 l, 025 l ( couvrant la majorité des usages actuels)

Ainsi une bouteille de 0,75l achetée avec du vin chez un producteur du midi par un lorrain
pourrait se faire déconsigner à Strasbourg et être dirigée vers un embouteilleur de jus de fruits …
Le marketing des produits pourrait se limiter à l’étiquetage de préférence papier utilisant également une colle biodégradable.
On permettrait aux marques qui le souhaiteraient et qui voudraient un contenant spécifique , par exemples : la bouteille de muscat de Frontignan dont le col torsadé se réfère à la légende qui voudrait que le colosse Hercule en ai tordu le col pour extirper de la bouteille la dernière goûte ; les bouteilles de Champagne... de réaliser leur bouteilles spécifiques aux conditions de s’acquitter d’une taxe au goulot pour une transformation future.
Mais c’est au niveau planétaire que ce type de décision devrait se prendre pour réduire d’une manière notable la pollution par rejet dans la nature de bouteilles plastiques.

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#7  - Carole a dit :

Il y a toutes sortes d'ordures...les ordures ménagères=les hommes qui battent ou tuent leurs femmes ou leurs enfants?

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#8  - Bruno a dit :

1- taxer les particuliers sur le volume de leur poubelle
(je vis en village de montagne, où chaque semaine chacun met sa poubelle pour le camion de ramassage )

2- taxer les industriels sur le poids et volume de leurs emballages
(Jusqu’à zéro taxe si vendu sans emballage car le particulier se fait peser son achat et le met lui même dans son emballage,
La base des bio eco tralala shop

3_ etc …

MAIS !

Pour tout ça il manque le principal

= l’envie , L ’ EN-VIE !!!

Car enfin,
Personne n’a envie de diminuer le business de d’abord tout casser pour ensuite faire semblant de tout réparer,
= le coeur moteur de la saine croissance de l’argent par la saine croissance des destructions pour la saine croissance des marchés
Ce serait mauvais pour nos libertés individuelles dans nos tant aimées démocraties représentatives
Où nos représentants sont les gagnants de la course à s’enrichir par bien détruire nos richesses collectives

Enfin, faut être complètement complotiste pour penser comme ça
être trop simple ça fait tache, c’est un peu hors jeu ?

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#9  - Claude R a dit :

la France est 4ème aux championnats du monde de Spogomi !
Lien https://www.caminteresse.fr/insolite/la-france-finit-quatrieme-au-championnat-du-monde-de-spogomi-mais-quel-est-ce-nouveau-sport-11191334/#nlref=89cf6b718ecfa9a5263378b0210f13feeb0a7a4fa78a745ca2f40a27dd6fc5b1&part%5Bname%5D=pm&part%5Btoken%5D=89cf6b718ecfa9a5263378b0210f13feeb0a7a4fa78a745ca2f40a27dd6fc5b1&srAuthUserId=89cf6b718ecfa9a5263378b0210f13feeb0a7a4fa78a745ca2f40a27dd6fc5b1&utm_campaign=20231129&utm_medium=email&utm_source=nl-cam-hebdo&nlsha=89cf6b718ecfa9a5263378b0210f13feeb0a7a4fa78a745ca2f40a27dd6fc5b1

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#10  - Catherine a dit :

https://www.20minutes.fr/paris/4064407-20231128-paris-bac-compost-particuliers-va-disparaitre?xtor=EPR-212-[nl%20morning]---27fa35aac1587571ee20c8c9082820ca@2&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=morning&_ope=eyJndWlkIjoiMjdmYTM1YWFjMTU4NzU3MWVlMjBjOGM5MDgyODIwY2EifQ%3D%3D

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#11  - Antoine a dit :

https://www.youtube.com/watch?v=GCUU33MAAlA

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#12  - Claude R a dit :

centre ville les ordures sont une plaie pour les communes et les intercos...mais aussi pour les habitants, en particulier sans voiture..
tout ce qui n est pas verre, cartons et emballages ou détritus ménages pose problème...il faut faire venir le service d enlèvement des autres déchets (encombrants les biens nommés !) et les descendre le jour même ! Or, pour déménager on élimine forcément des objets qu on ne veut pas emmener (même petits)...et donc il faut tout éliminer en bloc un jour J au lieu de s en débarrasser progressivement ...Bref ! C'est un peu galère !

Il y a des filières de recyclages, mais pour les vêtements il faut les mettre dans un container ensachés dans des sacs poubelles de 50 litres, les chaussures usagées attachées 2 à 2 etc, etc ...Tout est très compliqué par rapport à un centre ville soi disant "piétonnier".

Il y a certainement un travail de simplification....mais particulièrement "prise de tête" !!!

A part ça à propos d ordures je pense aussi à des personnes et là il y a des filières de grandes écoles (🙃😉).ou de partis politiques...Là on recyclé indéfiniment...mais on éliminé peu...et c est dommage selon moi !

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#13  - M-A a dit :

La motivation est essentielle pour que la réduction des déchets soit vraiment perceptible.
Une association de notre quartier a organisé une visite des services Demeter et ce fut un succès. Des présidents de syndics de copro présents se sont portés volontaires pour sensibiliser les habitants de leurs résidences.
Une fois motivés, il faudrait mettre en place des containers collectifs pratiques à utiliser. Dans les cuisines, force est de constater qu'il n'est pas facile s'y loger 3 poubelles, à moins d'avoir des contenants réduits à descendre 3 fois plus souvent (remarquez, les 10 000 pas de la journée seront plus vite atteints !).
En parallèle, les industriels se doivent de revoir leur copie. Supprimer les emballages en carton voire en plastique qui entourent les yaourts, les fruits et légumes, les lots... Il serait intéressant de généraliser l'usage des sacs en tissu réutilisable qui remplaceraient, à terme, les sachets en papier ou plastique proposés par les grandes surfaces.
Supprimer les aliments sous cellophane, comme la viande, le poisson, le fromage pour réapprendre à aller se servir auprès du boucher, poissonnier ou fromager.
Les bouteilles ou contenants en verre consignés devraient revenir dans notre quotidien et permettre l'élimination du plastique.
Faut-il vraiment maintenir l'idée de la généralisation des composteurs ? Si cette pratique est facilement applicable pour les propriétaires de jardins (suffisamment grands), je reste sceptique quant à son installation dans les appartements ou dans les locaux collectifs. Trop de contraintes, de manipulations risquent de développer des incubateurs à rats... A la campagne, dans des lieux dotés de poulaillers, un certain nombre de déchets alimentaires peuvent être éliminés rapidement, mais dans les villes....?
En ce qui concerne le recyclage des vêtements, chaussures, meubles, appareils ménagers, tout est bon. La surconsommation de produits fabriqués en Chine et proposés a bas prix se révèle néfaste pour l'environnement, pour la santé, pour le porte-monnaie. Revenons aux produits de qualité, certes plus chers, mais qui ont une durée de vie plus longue et qui sont plus facilement recyclables.
Si cela pouvait engendrer un évitement des productions dans des pays lointains, utilisant des produits ou des méthodes conditions condamnables, ce serait bénéfique pour tout le monde (sauf peut-être pour des actionnaires peu scrupuleux).

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#14  - Alain D a dit :

Notre société de consommation a « la culture du déchet » Nous jetons les objets, les vêtements, les appareils ménagers ; et on a même inventé les objets jetables, rasoirs, assiettes, gobelets, bouteilles, canettes…. que nous appelons maintenant pudiquement objets à usage unique. Le champion de la vaisselle jetable est la restauration rapide (Mc Donalds et autres )
Nous jetons beaucoup et en particulier les emballages. Dans les supermarchés tous les produits sont emballés, la moindre tranche de jambon est sous plastique. Déjà en 1984 François de Closets dénonçait les « folies de l’emballage » dans son livre « Toujours plus » C’est sur le problème des emballages que concentrerai mon attention car c’est le plus important en terme de volume de déchets.

1 Les faits et les statistiques
L’ampleur du problème des emballages est présenté dans le journal le Monde du 20 octobre 2023 ….https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/20/les-dechets-d-emballage-battent-des-records-en-europe_6195647_3244.html Voir l’article en annexe
Les conclusions de cet article peuvent se résumer ainsi : La quantité d’emballage ne cesse d’augmenter en Europe, le taux de recyclage est faible entre 20% et 50%, 23% en France, et les lobbys, pour continuer a produire autant d’emballages, sont très puissants.
Chaque européen a produit en moyenne 190kg de déchet d’emballage en 2021, 10 kg de plus qu’en 2020 ;

2 Simplification
Le principe de simplification s'énonce par les 3R (Rejeter, Remplacer, Regrouper).

REJETER
Produire moins d’emballage est la première solution à mettre en pratique par exemple revenir à la vente en vrac ce qui commence à se faire dans certains supermarchés. Supprimer les emballages inutiles par exemple une bouteille de vin, dans une caisse en bois, le tout transporté dans un sac plastique ou bien le tube de dentifrice dans un emballage en carton .
On a déjà interdit les sacs plastiques. En France depuis le premier janvier 2023, l’utilisation de la vaisselle jetable, pour la consommation sur place, dans la restauration rapide est interdite.
On pourrait aussi limiter les emballages en achetant moins de produits, en consommant moins et donc en s’orientant vers la sobriété heureuse chère à Pierre Rabhi.


REMPLACER
Remplacer les emballages jetables par des emballages réutilisables par exemple les bouteilles en verre lavées et réutilisées au lieu des bouteilles en plastiques jetées.

REGROUPER RECYCLER
Regrouper les emballages pour mieux les réutiliser ou les recycler. Pour cela il faut compter sur le civisme des consommateurs qui mettent les emballages dans les conteneurs adéquats à la maison ou dans les lieux de collecte. On peut aussi encourager le consommateur à rapporter les emballages usagés avec le système de consigne comme dans certains pays
La première solution permet, en France, de récupérer seulement 50% des emballages le reste étant détruit avec les déchets ménagers ou perdu dans la nature.
La 2eme solution est plus efficace. Malheureusement, en France, les collectivités locales qui assurent la collecte des bacs jaunes s’y sont opposées car elles perdraient des revenus provenant de ces déchets. Donc nous continuerons à les voir abandonnés dans nos rues. Ceux qui produisent ces déchets ne supportent pas les taxes d’enlèvement, il faudrait donc les taxer ;
La Commission Européenne a élaboré un projet de règlement qui demande que tous les déchets d’emballage deviennent réutilisables ou recyclables en 2030. Ce texte fixe aussi aux industriels un objectif de réduction des emballages de 15% d’ici 2040, et un système de consigne pour les bouteilles en plastique et les cannettes en aluminium. Il est en discussion au Parlement Européen.
Pour ma part, je n’achète plus de bouteille d’eau en plastique, je bois de l’eau du robinet dans des gourdes. J’achète des jus de fruits dans des bouteilles en verre ou en carton.

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#15  - Danielle F a dit :

C'est un article de Sophie Kloetzli dans Libération du 17 juillet 2019. Il concerne Shanghai, une ville que je connais un peu.
Convertir plus de 24 millions d'habitants au tri des déchets n'est pas tâche aisée. Pour y parvenir, Shanghai a mis en place, le 1er juillet, un système de recyclage particulièrement strict. Désormais, les résidents de la plus grande ville chinoise devront placer leurs ordures dans quatre bacs spécifiques : déchets humides (restes de nourriture), déchets secs (déchets résiduels), déchets toxiques et déchets recyclables. Le tri doit être effectué à des horaires précis de la journée, en présence de contrôleurs. Le jour de l'entrée en vigueur de ces nouvelles règles, ils étaient 3 600, postés à plus de 4 200 points de collecte dans la ville, rapporte The Economist.

Et gare à l'amende pour ceux qui se trompent de poubelle : jusqu'à 200 yuans (26 euros) pour les particuliers, et jusqu'à 500 000 yuans (65 000 euros) pour les entreprises. Les récidivistes pourraient même perdre des points de crédit social, ce système de notation des citoyens qui les sanctionne en cas d'incivilités. La présence, dans certains complexes résidentiels, de QR codes sur les sacs-poubelle est censée alléger le travail de ces contrôleurs, précise Techcrunch. Si le tri est mal fait, le sac est scanné une fois arrivé à la station de gestion de déchets, et une amende peut être attribuée au foyer auquel il appartient. A l'inverse, ceux qui ont fait un sans-faute reçoivent une mini-récompense journalière de 0,1 yuan (1,29 centime d'euro).

Depuis le 1er juillet, de nombreux habitants ont manifesté leur frustration, relate le South China Morning Post. En cause notamment : les règles de tri, particulièrement complexes. Au point qu'un hashtag signifiant « les résidents de Shanghai rendus fous par le tri des ordures » a fait le buzz ces derniers jours sur Weibo (l'équivalent chinois de Twitter). Par exemple, les os de poulet sont considérés comme secs, tandis que les os de porcs doivent être jetés avec les déchets humides, note The Guardian.

Heureusement, les géants de la tech chinois sont rapidement venus à la rescousse des Shanghaïens déboussolés. WeChat, Baidu et Alibaba ont d'ores et déjà lancé leurs applis pour les aider à faire le tri. Il suffit d'y taper le nom du déchet pour savoir dans quel bac le jeter. Celle d'Alipay, filiale de paiement d'Alibaba, avait déjà été téléchargée un million de fois en trois jours, selon Techcrunch. Sa base de données comprend environ 4 000 déchets, mais elle ne cesse de grandir. Un système de reconnaissance d'image est en préparation pour faciliter l'identification des ordures. Pour les plus paresseux, Ele.me, le service de livraison de nourriture à domicile d'Alibaba, a intégré une fonction « sortir les poubelles » dans sa liste de services pour deux dollars (1,78 euro). Des particuliers en profitent aussi pour arrondir leurs fins de mois : dans le quartier de Songjiang, le gérant d'une épicerie propose aux foyers de s'occuper du tri pour 30 à 50 yuans par mois, détaille le South China Morning Post.

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#16  - Bernard a dit :

Peut on simplifier l’air ou l’eau ou la terre ? bien sûr que non !
De même je ne pense pas que l’on puisse simplifier les ordures, en tant que matière.
Par contre on peut essayer de simplifier les processus de collecte des ordures et essayer de diminuer la production d’ordures.
Dans les ordures, il faut séparer les déchets recyclables et les non recyclables.
Pour les recyclables, ce n’est plus un problème, ils redeviennent matières premières. Les filières fonctionnent bien aujourd’hui.
Pour les non recyclables il faut séparer les déchets ménagers et les déchets industriels.
Pour les déchets industriels (chimie, nucléaire, etc..) des recherches sont effectuées en permanence pour essayer de les recycler, que de non recyclables ils deviennent recyclables.
Rien ne se perd, tout se transforme !
Pour les déchets ménagers (ordures ménagères) le plus simple est qu’il n’y en est pas. Pour ce il faut essayer d’adapter ses achats à sa consommation et comme disait ma mère « finis ton assiette ! »
Aujourd’hui, de quoi sont constitués les ordures ménagères ?
Je viens de regarder ma poubelle. J’y trouve essentiellement de restes de repas, des chiffons de nettoyage, des déchets de salles de bain (coton tiges, lingettes).
On peut y trouver, s’il y a des bébés ou des personnes âgés, des couches usagées. Cela représente de gros volumes, parait-il !
Je pense qu’il faudrait dans les ordures ménagères séparer, ce qui se dégrade avec le temps et les enfouir et ce qui ne se dégrade pas et procéder par crémation pour ces derniers.

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#17  - Maurice a dit :

Près de quarante ans après sa création, la célébrissime capsule de café Nespresso s’apprête à changer de costume. Ce lundi, le géant suisse lance en France et dans sa patrie d’origine sa première capsule sans aluminium. Plus précisément, un emballage à base de pulpe de papier compressée, et donc compostable à la maison. C’est une petite révolution pour le groupe suisse, qui a toujours avancé que seul l’aluminium assurait la fraîcheur et le goût de ses nectars.

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#18  - Alain A a dit :

Comment concilier les 3R de la simplification et les 5R du zéro déchets (Fondation Good Planet) ?
Simplification : Rejeter, remplacer, regrouper
Zéro déchets : Refuser (dire non à ce dont je n'ai pas besoin); Réduire (n'acheter que les quantités nécessaires); Réutiliser (Eviter d'acheter du neuf et privilégier les achats d'occasion); Rendre à la terre (composter les matières organiques); Recycler (dernière option, si aucune autre n'est possible)

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQt_vsrZ7CWIl8zGu-dCFQ6WX_7LsnSln2Dbw&usqp=CAU

Ces deux volontés ne sont-elles pas à l'opposé l'une de l'autre ?
Le "regrouper" de la Simplification ne se heurte t-il pas à la complication engendrée par le tri sélectif qui génère plusieurs sous-ensembles de déchets ?
Le "refuser" et le "réduire" du zéro déchets, sont-ils comparables/équivalents au "rejeter" de la simplification ? Permettent-ils de diminuer le volume global d'ordures, afin de minimiser l'impact de la complication liée au tri ?

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#19  - Bruno R. a dit :

Je suis atterré par le traitement de déchets, le tri surtout. On nous montre du doigt, on nous culpabilise un peu comme le jeune enfant pas propre à qui on mettrait le nez dans sa couche sale pour tenter de le corriger. Ceci dit c'est la pire méthode qui soit pour éduquer !

Alors le tri ne sert à rien, les gens ont de plus en plus de poubelles de couleurs jaune, vert, rouge, noir mais tout ceci finit dans le même incinérateur car les industriels ne font pratiquement aucun effort. Culpabiliser le bon citoyen que je suis me déprime et aurait tendance à avoir sur moi des effets néfastes.

D'ailleurs le côté contreproductif de l'écologie punitive devrait maintenant être pris en compte. Je suis un utilisateur de cette voie que l'on appelle le lien au nord de Montpellier et je peux remarquer les déchets jetés à bas, au bord de la route, et j'imagine très bien la personne dans sa voiture pestant que là, au moins, cela ne lui coûtera rien ! Cette personne sans doute encourage les enfant derrière à en faire autant.

Les poubelle et leur résidus les déchets sont à l'échelle de la société toute entière.

Michel Serres dans Le mal propre, explique que l'homme comme l'animal pollue pour s'approprier ... tout un programme.

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#20  - Monique a dit :

Le tri de nos poubelles s'avère indispensable afin de vivre dans un présent moins pollué et un futur viable.
Afin de rendre crédible le tri par tous et pour tous, éduquons tout d'abord nos politiques et nos grands industriels, premiers pollueurs de notre planète qui n'hésitent pas à répondre présents pour une coupe du monde de football et COP 28 à l'endroit le plus chaud de la planète ! Ces deux exemples, pris parmi des centaines d'autres, détruisent toute crédibilité quant à la sincérité et le "vouloir-bien-faire" des discours de ceux qui nous gouvernent.
Je continuerai pour ma part à enrichir mon compost personnel et à trier plastiques et chiffons ... que des individus chargés de les détruire ou recycler enverront dans des pays bien loin du nôtre où nous les retrouverons au gré de reportages édifiants.

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#21  - Jean Marie Quiesse a dit :

Un des problèmes de la collecte mais aussi du traitement des déchets est celui de la concentration d'un grand nombre de personnes sur un seul lieu. 81% des français vivent dans des villes en 2023. Et comme exister c'est posséder, dans une société d'abondance, le volume des objets qui accompagnent leur existence ne fait que croître. Simplifier serait peut-être d'accorder plus de valeur au micro qu'au macro, au contenu qu'au contenant (voir les emballages...)
Un autre problème est celui des méthodes de collecte : nombre de cités antiques sont mortes lorsqu'il n'y eut plus d'esclaves pour en gérer la propreté. Or plus le volume est important, plus le coût de la gestion est économiquement élevé. Simplifier serait peut-être gagner en pertinence et productivité de traitement.
Par ailleurs, le problème de ce qu'il faut jeter ou garder se pose constamment, surtout dans une société d'abondance où le volume à traiter par personne est impressionnant. (Il suffit de voir ce que certains maniaques de la conservation stockent dans leur logement). C'est une question qui se pose à chaque individu mais également au niveau sociétal (archivages, stockages des données...) Simplifier c'est amener à se poser la question de ce qu'il est utile ou nécessaire de conserver. Il s'agit d'un débat sur la valeur des objets. A quoi sert de conserver ?
Amasser est une des façons d'affirmer une existence et une identité en s'appropriant des objets ou des espaces. Un espace "propre" est un espace que l'homme s'approprie, signifiant par là des limites et des interdits. Le propre est la racine de la propriété. D'ailleurs, certaines personnes en quête d'identité "propre" ou craignant de la perdre développent la manie de l'hygiène. Le modèle contre-productif est celui de Job qui s'est dépouillé de tout pour vivre sur un tas de fumier. Dieu a beau l'aimer, personne ne veut lui ressembler !
Et comme amasser conduit à polluer, quelque part polluer c'est s'approprier. Montrer aux autres ses rebuts c'est leur permettre de mesurer sa valeur (propre). Voilà un problème difficile à simplifier. L'éducation des enfants et la morale ont beau montrer que ses propres rejets ne démontrent en rien sa valeur, il y a déplacement vers d'autres objets comme par exemple l'argent (la "galette") ou les collections (de toutes sortes), et donc gonflement de futurs déchets. Bon courage !

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#22  - Mickael a dit :

La simplification peut-elle aider à la diminution des ordures ?

D'abord, il y a un problème de sémantique. Ordures a un contexte
aérosol, elles puent. Mais ce n'est pas parce que quelque chose pue que
cela signifie nécessairement du gaspillage, comme par exemple les
déchets, les détritus.

Ensuite, tous les processus naturels produisent des résultats et des
sous-produits (du gaspillage, les déchets, les détritus). Le
gaspillage est-il le résultat de l’abondance et/ou un phénomène naturel
que les humains reconnaissent et acceptent, car nous sommes impuissants
à changer de nombreux processus naturels et leurs sous-produits.

Par exemple, les résultats ou sous-produits de la fusion sont la chaleur
et la lumière. Pensez à toute la chaleur et à la lumière du soleil
rayonnant dans l’espace. Est-ce un gaspillage ? La photosynthèse ne
convertit que 1 pour cent de la lumière frappant la terre avec les
sous-produits oxygène et sucre. Toute la lumière et l’énergie
inutilisées sont-elles gaspillées? Le sol mouillé est un sous-produit
de la pluie. L’inondation d’un bassin fluvial gaspille-t-elle l’eau de
pluie ?

Alors, quand les sous-produits d’une transaction naturelle
deviennent-ils un déchet, ou des ordures, ou détritus, une perte, ou un
rebut, et pourquoi ?

Les déchets et les ordures sont-ils :

Quelque chose qui ne peut plus être intégré dans une autre
transaction naturelle et ne peut donc plus être exploité?
Les déchets sont-ils quelque chose qui gêne ou empêche d’autres
transactions naturelles de se produire ?

Des déchets sont-ils uniquement des objets physiques:
Le temps et la vie peuvent-ils être gaspillés?
Les ordures peuvent-elles être crées lorsque quelqu’un
parle ou écrit?
Gaspiller de l’argent est-il un gaspillage?

Qu'est-ce que les déchets ? par exemple:

Le pétrole est un sous-produit naturel de la photosynthèse, un déchet
inutilisé et problématique, dont la nature n'avait aucune utilité (et
qui l'a mis sous terre) jusqu'à ce que l'évolution crée un organisme
capable de consommer des combustibles fossiles, l'humanité. Ainsi, ce
qui était un sous-produit inutile pendant des millions d’années, ne
l’est plus.

Ajoutez maintenant les humains et leurs innombrables processus et leurs
sous-produits (déchets industriels, plastique, pesticides, nano
particules, etc) avec de nombreux sous-produits, les processus naturels,
des flux continus, ininterrompus et inachevés.


Dans le contexte du S et des 3R, Reject (jeu de mots intentionnel) est
très approprié à plusieurs points de vue. Rien ne se perd ni ne se crée
(1ère loi de la thermodynamique). Donc, acceptez le gaspillage d’une
quantité inimaginable de ressources. Rejetez d’abord l’idée de déchet,
gaspiller, etc. et remplacez-le par "des sous-produits d’un processus en
cours", qui pourrait un jour être converti en un produit utilisable. Un
gaspillage pour l'un peut être une ressource pour quelqu'un d'autre.

Regroupant ainsi de nombreux processus naturels et humain et leurs
innombrables sous-produits. En sachant que tôt ou tard, ce qui était un
déchet devient désormais une ressource.

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